Chants, pas de danse musicalement soutenus de rythme traditionnel du terroir et ovations ont accueilli une délégation, conduite par la Conseillère spéciale du Président de la transition, Assan Badiallo qui a procédé à une remise d’un forage lundi. Traduire la profonde gratitude des populations envers le président Assimi Goïta qui est à son 103ème forage. Avec cette réalisation la vie de Diakoni – un village de la commune de Bendougouba, région de Kita – se transforme. L’accès limité à l’eau propre a un impact non seulement sur l’hygiène et la santé des enfants, favorisant la propagation de maladies d’origine hydrique, mais peut également entraver leur éducation. Cet impact est particulièrement marqué chez les femmes, qui dans la culture malienne sont responsables pour la corvée d’eau. Autorités communales, traditionnelles, religieuses, jeunes et vieux, hommes, femmes et enfants se sont donné rendez-vous pour apprécier les premières gouttes d’eau.
L’eau, source de vie. Sans l’eau, la vie ne serait pas possible sur notre planète, sans compter qu’elle constitue une composante indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Elle constitue une part essentielle du corps humain. Chez un homme adulte en bonne santé, elle représente environ 60% du poids du corps, un peu moins chez la femme. Le corps des bébés contient même 80% d’eau. Néanmoins, à un âge avancé, cette valeur diminue pour ne représenter que 50%. Dans le corps humain, l’eau fait également office de moyen de transport dans le sang ou l’urine. Elle alimente ainsi nos cellules en nutriments et participe à l’élimination des produits de dégradation. «Par ailleurs, elle est indispensable à une bonne digestion et régule la température corporelle par le biais de la sueur», poursuit la nutritionniste. Et il ne s’agit là que de quelques fonctions majeures. On peut survivre assez longtemps sans manger, mais pas plus de trois jours sans boire.
Selon Moussa Keïta, maire de la commune de Bendougouba, « à travers ces forages, le Chef de l’Etat s’engage non seulement pour le développement mais aussi montre son intérêt pour ces endroits longtemps oubliés ».
L’Informateur