Au procès des attentats du 13-Novembre, l’accusé Mohamed Abrini : « Vous allez mieux dormir si je vous dis que je condamne ? »
Meguetan Infos
Le Belgo-Marocain, qui avait accompagné Salah et Brahim Abdeslam en région parisienne la veille des attentats avant de partir en cavale, a ouvert la phase des interrogatoires sur le fond.
Salah Abdeslam va bien, son bulletin médical certifie que les dernières traces de positivité au Covid-19 ont disparu. D’ailleurs, il sourit sous son masque. Osama Krayem refuse toujours d’assister à l’audience. « Ce procès est une illusion, nous faisons tous semblant », avait-il expliqué dans une lettre lue jeudi 6 janvier par son avocate. La cour prend acte.
L’accusation annonce qu’elle verse aux débats des « notes d’incident » transmises par les forces de sécurité. Il est notamment question d’insultes qu’aurait proférées dans le box Mohamed Abrini à l’encontre de l’avocate générale. La défense s’indigne de l’atteinte au secret des conversations. Le président, Jean-Louis Périès, maugrée : « Avançons un peu. » L’avocat belge de l’accusé, Me Stanislas Eskenazi, s’en tire par une pirouette : « Si je dis par exemple que la cour m’emmerde… Je prends là un terme présidentiel français… » Sourires et rires dans la salle.
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