Attaques d’Ogossagou : l’URD demande la démission du Gouvernement
Dans un communiqué, l’URD de l’honorable Soumaila Cissé a condamné avec la dernière rigueur l’attaque par des hommes armés du village de Ogossagou-peulh faisant plus de 130 morts et de nombreux blessés. « Les maisons et les greniers entièrement incendiés confirment les prémices d’un génocide planifié en cours d’exécution », a-t-il déploré.
Selon l’URD, cette attaque barbare a presque anéanti tout le village en n’épargnant ni les femmes enceintes, ni les enfants, ni les greniers, ni les animaux. « Cet énième carnage, après ceux de Koulogo en janvier 2019 et de Dioura le dimanche 17 mars 2019, prouve à suffisance l’échec patent du plan de sécurisation intégré des régions du centre annoncé en grande pompe il y a quelques mois par le Premier ministre. Trop c’est trop ! Notre pays ne doit et ne peut plus continuer à vivre avec ces différentes scènes horribles et inacceptables », lit-on dans le communiqué.
Face à cette situation, l’URD déplore que ni de vision ni de plan de pacification des régions du centre ne soient perceptibles au sommet de l’État avant d’interpeller IBK sur « l’incompétence, les manquements et les négligences de son Gouvernement ayant entraîné de tels drames ».Ce parti d’opposition n’en décolère pas et demande avec force la démission du Gouvernement. Aussi, le parti souhaite-t-il qu’une enquête internationale soit conduite à terme afin que les auteurs, coauteurs et les éventuels complices de ce drame inacceptable soient punis conformément à la loi.
Par ailleurs, le parti invite la communauté internationale à étendre son assistance au centre du Mali et à déployer toutes les énergies nécessaires en collaboration avec les forces armées et de sécurité du Mali pour circonscrire ces massacres. Il a enfin exprimé sa solidarité et tout son soutien à l’endroit des déplacés des populations du centre du pays.
Fana : Une femme et sa fille adoptive retrouvées égorgées
Au Mali, chaque jour à son lot de mauvaise nouvelle. La gravité de la situation de l’insécurité dans ce pays se fait voir un peu plus chaque jour. A fana, dans la région de Koulikoro, cercle de Dioila, une femme et sa fille adoptive ont été retrouvées égorgées. À en croire notre source, le drame survenu dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mars 2019. Selon nos informations, ni les têtes ni des parties intimes, comme habituel, n’ont été emmenées. Les enquêtes auraient été ouvertes afin de déterminer non seulement les circonstances dans lesquelles ce drame est survenu, mais aussi trouver les traces de l’auteur du crime odieux.
Mali : Les enseignants grévistes réclament la restitution de leur salaire bloqué
Les syndicats de l’éducation signataire du 15 octobre 2016 expriment toute leur inquiétude face au non-respect de tous les textes qui régissent l’exercice du droit de grève en République du Mali. Depuis des mois,les enseignants grévistes réclament leur salaire bloqué par le gouvernement. Cette pratique selon les syndicats constitue une violation de la constitution de 1992 art 21, ont-ils précisé dans lettre adressée au chef de l’État malien.De ce fait, les syndicats attendent avec respect les engagements souscrits par l’État du Mali sur la liberté syndicale. Cependant, ils réclament indûment la restitution de leur salaire bloqué par le gouvernement.
La Rédaction