L’armée américaine, face à un scandale d’envergure. En effet, les gradés d’un navire militaire auraient décidé d’installer des réseaux Wi-Fi illégaux, pour contourner les restrictions imposées à bord de leur appareil, mettant ainsi en péril leur propre sécurité, mais aussi celle de tout l’équipage.
Sur les navires américains, l’accès à internet est particulièrement surveillé, restreint. En effet, l’objectif n’est pas de tout maîtriser, mais surtout de limiter la bande passante de façon à rester opérationnel et réactif dans le cas où une attaque en ligne, par exemple, pourrait avoir lieu. Or, certains redoublent d’imaginer pour contourner ces interdictions et accéder librement à internet.
Un réseau Starlink à bord d’un navire US
C’est le cas des membres de l’USS Manchester, un navire de bord de combat littoral. Ces derniers ont installé un réseau Starlink, baptisé STINKY. Ce réseau leur permettait d’avoir accès à un internet quasiment illimité. Résultats de matchs de sport, message sur les réseaux sociaux ou encore streaming… Les gradés de ce bateau ont eu accès à tout tandis que les marins, eux, étaient cantonnés aux limitations.
Les conséquences de cette action auraient pu être très graves. En effet, utiliser un tel réseau WiFi non sécurisé revient à compromettre la sécurité de toutes les personnes qui se trouvent à bord en plus de violer le code de conduite de la marine américaine. Le premier maître Grisel Marrero, qui était derrière cette initiative, a d’ailleurs été démise de ses fonctions avant de connaître une réduction de grade.
Mensonges puis condamnation
Celle-ci, pour procéder, a acheté un Starlink pour 2.800 dollars environ, avant de l’installer sur le point du navire. Seuls les chefs pouvaient y avoir accès. Ils étaient environ 15, à ce moment-là, sur le navire et donc, à se partager les données internet. Cette opération ne sera découverte qu’au bout de quelques mois. Une véritable association de malfaiteurs, selon la marine américaine, d’autant que beaucoup de documents ont été falsifiés par Marrero pour éviter de se faire attraper.
……La Nouvelle Tribune
Source : La Nouvelle Tribune