Monseigneur Robert Cissé, nommé en juillet dernier archevêque de Bamako par le Pape François, a pris la possession canonique de sa charge le dimanche dernier. La cérémonie a eu lieu en présence des dignitaires de l’Eglise catholique, du clergé et des autorités politiques et administratives du Mali.
Monseigneur Robert Cissé a été intronisé quatrième archevêque de Bamako le dimanche dernier. La cérémonie a eu lieu au Palais des sports sous la direction du président de la Conférence épiscopale et du Cardinal Jean Zerbo.
Le nouvel archevêque succède à Jean Zerbo (27 juin 1998-25 juillet 2024), créé cardinal le 28 juin 2017 et qui a fait valoir ses droits à la retraite par renonciation à sa charge. Lui-même avait pris la succession de Mgr Luc Auguste Sangaré, (10 mars 1962-11 février 1998) et le premier, Mgr Pierre-Louis Leclerc (1955-1962). Mgr Cissé est par conséquent le quatrième et le troisième Malien à occuper la charge.
L’évêque est chargé de veiller sur son Eglise locale, d’assurer la liturgie, l’enseignement de la foi catholique et le service aux plus démunis. Il peut convoquer un synode diocésain pour l’aider à discerner les orientations pastorales pour son diocèse.
Dignitaire de l’ordre le plus élevé de la prêtrise chrétienne (prélat) qui, dans l’Eglise catholique, est chargé de la conduite d’un diocèse, ses symboles sont la crosse, la mitre et l’anneau de l’évêque.
Selon le Droit canon, les évêques ont le droit sacré et, devant Dieu le devoir, de porter des lois pour leurs sujets, de rendre les jugements et de régler tout ce qui concerne l’Ordre du culte et de l’apostolat.
Alexis Kalambry
Mali Tribune