Après fête : Journée de défaite à Koulikoro.
Toutes les activités étaient au ralenties à Koulikoro en cette journée d’après fête. Elle a été marquée par l’absentéisme dans les services publics. Seuls les centres de santé, des services de sécurité et quelques commerces étaient ouverts. Les marchés et autres espaces n’étaient pas fonctionnels
On habitude de dire « qu’après la fête c’est défaite ». Cette journée de l’après fête de ramadan a été une occasion pour les Koulikorois de répondre à cette règle qui s’est installée dans les habitudes depuis des années, celles de chômé tacitement le lendemain des fêtes traditionnelles. A cet effet, la journée de ce mardi 4 juin 2019 a été marquée par une journée morte, où les rues étaient presque vides dans la matinée. Les services publics étaient quasiment vides encore moins les marchés où seules quelques vendeuses de condiments étaient devant leurs étalages. Les boutiques dont les articles ont orné la fête, notamment les prêts à porter étaient fermées
Les centres de santé, les services de sécurités étaient les plus sures où les services minimums étaient belle et bien respectés par les agents. . Il a fallu attendre un peu tard pour voir les genres sortir leurs gites
Cependant quelques personnes se sont présentées dans leurs services respectifs pour faire acte de présence. Il faut quand même signaler ceux-ci n’étaient pas non plus venus pour rester longtemps. Leur présence éphémère servait pour quelques minutes.
Cette habitude prendra de l’ampleur et s’inculquera profondément dans la mesure où, le ministre du culte et des affaire religieuses en instant sur le chômage du vendredi dernier a été une belle occasion pour les maliens de croire en l’encouragement de l’aspect absentéiste dans les services publics au Mali.
Le pays va mal, le pays bascule dans la dérive. La déviation économique et financière que le Mali traverse actuellement doit être un atout, pour les responsables du Pays de prendre des mesures portunes pour se débarrasser de certaines habitudes qui mettent le pays économiquement à genou.
Nayté