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Algérie : Les contestations se poursuivent contre les « anciennes têtes » du régime Bouteflika

En Algérie, les manifestants étaient à leur dixième vendredi consécutif de protestations contre les « anciennes têtes » du régime Abdelaziz Bouteflika. Ce vendredi 26 avril, la population était encore dans les rues pour les mêmes revendications.

Des critiques contre l’ouverture des enquêtes contre la corruption, demande de libération de Issad Rebrad, demande de démission du chef d’état-major. Voilà entre autres les revendications des manifestants en ce dixième jour de manifestation.

Réunis contre l’actuel système du pays, nombreux étaient ceux qui martelaient : « Ne prendre que le changement du régime et le départ de tous ceux qui sont indexés ». Lors de ce dixième vendredi de contestation, pendant que certains critiquaient l’ouverture de l’enquête contre la corruption, d’autres réclamaient la libération d’Issad Rebrad, le patron de cevital, différents de ceux qui s’étaient contentés à savoir pourquoi le frère du président Abdelaziz, Saïd Bouteflika « n’est pas arrêté ».

Côté du centre-ville, les manifestants tonnaient aussi : « Nous sommes désolés Gaid Salah, ce peuple n’est pas naïf, on a dit qu’il faut qu’ils partent ». Outre cela, ils se sont directement adressés au chef d’état-major en lui demandant de rendre son tablier. Pourtant, la semaine dernière, suite à l’emprisonnement de certains hommes d’affaires dans le cadre de la lutte contre la corruption, le chef d’état-major avait laissé entendre que cela correspondait aux attentes du peuple. Des questions liées à la liberté de manifestation ainsi qu’à une justice judicieuse et indépendante ont été invoquées par les manifestants. À entendre d’autres manifestants, « le pouvoir a renforcé l’incompétence au niveau national, les conseils communaux ne sont pas des élus ; ils sont illégaux, les conseils communaux, c’est la mafia, l’administration c’est la mafia… »

En tout état de cause, le peuple algérien reste néanmoins dévoué pour faire partir les complices de Bouteflika.

Mamadou Diarra

 

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