Affaire colis piégés aux États-Unis: vérité ou manipulations des démocrates à des fins électoralistes?
L’enquête concernant les colis piégés adressés à des démocrates parus dans les presses internationales cette semaine a révélé que l’auteur serait un homme de 56 ans, un républicain hostile aux démocrates. Mais, les républicains s’en défendent. Est ce un coup monté par les démocrates pour fragiliser les républicains dans le cadre des élections à mi-mandat qui s’annoncent pour début novembre prochain?
Les révélations du FBI dans cette affaire ne sont pas du tout de nature à favoriser l’option de la thèse selon laquelle cette affaire serait montée de toute pièce par les démocrates pour nuire aux républicains aux prochaines élections de mi-mandat. En effet, selon le Monde.fr, c’est en Floride que l’accusé du nom de Cesar Sayoc, un républicain et quinquagénaire a été interpellé par le FBI dans une camionnette blanche aux vitres décorées des photos de Donald Trump et d’autres hommes politiques républicains. Le suspect est un repris de justice. Il est suspecté du fait que l’enquête du FBI a identifié son empreinte digitale sur l’un des colis expédiés. Il s’agit notamment du colis piégé envoyé à une élue de Californie à la Chambre des représentants, Maxine Waters. Cette dernière est l’une des démocrates farouchement opposée au président Donald Trump, qui ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de lui adresser des critiques. L’interpellation et l’arrestation sont intervenues un peu moins d’une semaine après le scenario.
Selon le journal, le suspect a «été immédiatement placé en détention. Il a été inculpé de cinq chefs d’accusation fédéraux, dont l’envoi illégal d’explosifs, passibles de dizaines d’année de prison. La qualification d’actes terroristes n’a pas été pour l’instant retenue. Au cours d’une conférence de presse tenue aux côtés du ministre de la justice (Attorney general) Jeff Sessions, le directeur du FBI, Christopher Wray, a insisté, vendredi, sur la dangerosité des engins découverts.»
Pour rappel, en dehors du colis visant Maxine Waters, d’autres colis étaient destinés à une sénatrice de Californie, Kamala Harris, à un philanthrope Tom Steyer engagé dans la protection de l’environnement, à George Soros un milliardaire d’origine hongroise, à Obama, à Clinton, à l’ancien vice-président Joe Biden, à l’acteur Robert De Niro, à des anciens responsables de la sécurité John Brennan et James Clapper, au sénateur du New Jersey Cory Booker, à l’ancien ministre de la justice démocrate Eric Holder.
Face à ces faits empreints de gravité, les républicains étaient montés au créneau dénonçant une manipulation venant des démocrates dans l’optique des élections de mi-mandat, prévu aux États-Unis pour le 6 novembre pour lesquels le mis en cause Cesar Sayoc s’est inscrit comme républicain sur les listes électorales de Floride.