Le fils de l’ancien chef d’État du Mali, l’honorable Karim Keita réagit suite au communiqué du Trésor américain qui a publié le 9 décembre une liste de plus de quarante personnalités visées par des sanctions pour des faits de corruption et de violations des droits de l’Homme par l’Office of Foreign Assets Control (OFAC), l’organisme de contrôle financier du Département du Trésor dont son nom figure sur la liste.
A en croire, Karim Keita en exil politique depuis la chute de son père par les militaires de Kati explique que depuis la rupture de l’ordre constitutionnel dans son pays, le Mali, et soucieux de ne gêner en rien ni le pays qui lui a offert l’hospitalité en toute fraternité, ni la bonne marche de la transition au Mali, car il sait astreint à un strict devoir de réserve qu’aucun évènement n’est venu entamer ni prendre à défaut. Cependant, la surprenante décision rendue publique récemment par le Trésor Américain et la conférence de presse de l’ambassade des Etats-Unis à Bamako, qui l’incrimine à tort, l’oblige ce 14 décembre 2022 à la présente clarification par sa mise en cause dans des procédures à finalités politiques évidentes, de présumé innocent, transformé en coupable et lynché virtuellement sans autre procès que celui colporté par la clameur des médias instrumentalisés.
« Je constate que cette décision a été prise unilatéralement, sans recoupement aucun, aucun contact avec moi, ne m’offrant aucune possibilité de réaction avant ce que j’appelle de nouveau un lynchage sans raison avérée, au détriment du doute, de l’objectivité que commanderait toute démarche impartiale. Je tiens à réaffirmer mon innocence par rapport aux faits narrés, auxquels je suis étranger et dont l’existence est plus que douteuse. Je demeure également confiant en ce que des mécanismes internes au système Américain existent, mis en œuvre par des hommes et des femmes de grande qualité, mus par la seule quête de justice, aux convictions forgées dans les principes qui ont fait la grandeur des Etats-Unis d’Amérique. J’y aurai recours en temps utile. » Fulmine Karim Keita dans sa déclaration.
Karim Keita ose espérer qu’en attendant que dans le doute, on admette qu’il puisse être innocent jusqu’à ce que la preuve contraire soit apportée, se faisant bénéficier ainsi d’une présomption reconnue à tout être humain, par toute personne animée d’un minimum de bonne foi. Et conclue-t-il ses propos en disant que Dieu nous permette d’assister au triomphe de la vérité.
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net
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