A vos plumes : La spontanéité de la confiance en soi et en l’autre se meurt à petit feu
Meguetan Infos
Qu’est-ce qui nous est arrivé ? Qu’est-ce qui nous arrive ? Comment est-ce arrivé ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Là, à ne plus savoir écouter ; à ne plus entendre, ni chercher à comprendre ; à ce dialogue de sourds, lourd et embrouillé, comme la conscience de celui qui se croit parfait et donc agit ainsi.
Oh créature néfaste et nuisible ! Comment vivre en paix, entre nous, en ignorant, malgré la peine que cela suppose, que nous devons d’abord avoir la paix en nous ? La spontanéité, qui est signe de confiance en soi et en l’autre, se meurt à petit feu… Cette nourriture de notre joie de vivre se fait de plus en plus rare.
Comment être spontané quand et si on est conscient que ce que l’on dit est retenu pour être retourné contre nous, hors contexte, souvent à mauvais escient ? Une véritable fabrique de «chercheurs de poux» en série et en cadence frénétique ! A-t-on ou aura-t-on toujours le temps, l’envie et le courage de se justifier, de s’offusquer de la mauvaise foi ?
Le manque de courage et de vision consiste souvent à en ressasser, ruminer les choses sans les déféquer, ni absorber, ni les vomir, plutôt que d’en tirer des leçons. Faisons gaffe ! Si on n’a pas le courage de suivre son cœur et de s’apaiser l’esprit, pourquoi donc entretenir le cafouillage chez d’autres ? Aimer, c’est chercher à connaître, comprendre, pousser au meilleur en donnant le meilleur.
Je souhaite à tous et chacun la paix intérieure, celle qui ne laisse pas de place au «diable», dont l’autre nom est tourments, qui sommeille en chacun.
Je vous love !
KKS
Le Matin