Le Palais des pionniers a abrité le 1er novembre 2024, la 2e édition de cohorte qui est un programme à l’école de la citoyenneté. Ce programme initié sur instruction du président de la Transition vise essentiellement à cultiver le sens du patriotisme chez la jeunesse.
A l’école de la citoyenneté est un programme de formation et d’éducation citoyenne. Il est initié à l’endroit des jeunes du pays et vise à inculquer et développer chez les jeunes l’esprit patriotique en vue de faire d’eux des bâtisseurs et des défenseurs de la nation, des citoyens engagés, dévoués et toujours prêts à répondre présents à l’appel de la nation et à contribuer activement à la construction et à la défense du pays.
Ledit programme est piloté par un comité consultatif permanent et comprend trois cycles ; à savoir : un 1er cycle basé sur l’initiation aux notions et concepts de citoyenneté et du civisme, un 2e cycle axé sur les études de cas à travers nos us et coutumes, nos traditions, les sociétés d’initiation et d’éducation à la vie sociale et un 3e cycle réservé aux auditeurs ayant accompli les deux premiers cycles qui seront engagés comme des formateurs, des pairs éducateurs, des relais médiateurs de la paix, de la concorde et de la cohésion sociale.
Le programme, dont la 1re cohorte a concerné 200 jeunes garçons et filles, sélectionnés à travers tout le pays de façon inclusive, a été lancé le 25 mai 2024 au Palais des pionniers sis à Dianéguéla en Commune VI du district de Bamako.
C’est dans cette même dynamique que le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation accompagné de six ministres dont celui de la Jeunesse, des Sports chargé de la Construction citoyenne, Aboul Karim Fomba, a lancé vendredi dernier la 2e édition de cohorte à l’école de la citoyenneté.
Tout comme la 1re édition, cette seconde édition qui se tient sur 15 jours regroupe 200 jeunes (111 garçons et 89 filles).
Dans son allocution, le ministre Fomba a mis l’accent sur l’influence de l’extérieur avec les clichés négatifs qui ont souvent perturbé les valeurs culturelles africaines pour montrer l’importance de cette cohorte pour la jeunesse malienne.
“Aujourd’hui nous faisons face à des défis et des influences extérieurs. Des jeunes maliens comme tant d’autres se trouvent exposés à ces agissements. Les jeunes ne reconnaissent plus la valeur des symboles nationaux, les institutions républicaines. Face à la détérioration de leurs cadres de vie ou quand ils adoptent des comportements rebelles envers les lois de la République, il devient impératif de prendre à bras le corps l’éducation des citoyens. Les jeunes sont des acteurs potentiels de ce pays et il en est essentiel de les accompagner dans cette démarche”, a déclaré le ministre de la Jeunesse.
“Notre vision est de toucher chaque membre de la société, l’enfant et la famille, l’élève et l’école, l’individu et la collectivité, le citoyen et la République. Nous souhaitons créer un équilibre social où les droits et devoirs des citoyens sont respectés, la paix condition sine qua non où tout développement est consolidé. C’est dans cette dynamique que le programme à l’école de la citoyenneté a été initié sur instruction du président de la Transition pour le bénéfice de toute la jeunesse malienne sans exclusion”, a ajouté Abdoul Karim Fomba.
Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le général divisionnaire Abdoulaye Maïga représentant le président de la Transition, former la jeunesse est un acte symbolique et suivisme.
“Plus que jamais notre pays se construit sur l’idée d’une citoyenneté forte qui réunit en faveur d’un programme à l’école de la citoyenneté dans un même corps l’ensemble des jeunes qui forme une nation souveraine autour d’un triptyque de notre devise un peuple, un but et une foi”, a affirmé le ministre d’Etat.
Ousmane Mahamane
Mali Tribune