Nucléaire: Washington menace de « frapper fort » l’Iran si les discussions échouent

Au lendemain des pourparlers sur le nucléaire entre les États-Unis et l’Iran à Oman, Washington a menacé de « frapper fort » Téhéran, ce dimanche 13 avril, si les discussions n’aboutissaient pas.

 

Le ministre de la Défense américain a promis, ce dimanche 13 avril, que les États-Unis sauront « frapper fort » l’Iran en cas d’échec des discussions sur le nucléaire, au lendemain de rares pourparlers entre les deux pays visant à empêcher Téhéran d’obtenir l’arme nucléaire.

 
« Si on ne parvient pas à résoudre le problème à la table des négociations, il existe d’autres options pour s’assurer que l’Iran n’obtienne jamais de bombe nucléaire », a déclaré Pete Hegseth dans un entretien avec la chaîne CBS.
 

Avant d’ajouter: « Avec ce qu’on fait face aux Houthis et dans la région, on a montré notre capacité à frapper loin et très fort (…). On ne veut pas en arriver là, mais s’il le faut, on le fera pour empêcher l’Iran d’obtenir la bombe nucléaire. »

 

Les pays occidentaux, États-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran, dont l’économie est étranglée par des sanctions, rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire se limitent à des fins civiles. 

 

Washington s’était retiré en 2018 d’un accord international sur le nucléaire avec l’Iran, en partie motivé par l’absence de mesures contre son programme balistique, perçu comme une menace pour son allié israélien. 

 

Mais Donald Trump a renoué le contact en mars, adressant une lettre à Téhéran pour reprendre des négociations sur le nucléaire, en vue de remplacer le précédent accord devenu caduc. Il a, en parallèle, menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie et pris des sanctions supplémentaires à l’encontre du secteur pétrolier iranien. 

………O.E. avec AFP

Source : BFM TV

 

Les deux pays, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, ont échangé samedi sous la médiation du sultanat d’Oman. Pete Hegseth a qualifié les pourparlers de « très constructifs », à l’image de Téhéran. Les discussions se poursuivront samedi prochain.

 
Un accord international sur le nucléaire rompu en 2018