campagne JGISIGI: l’AMPPF de Koulikoro accompagne le processus.

L’Association Malienne pour la Promotion et la Protection de la Famille est un service partenaire de Keneya Jemukan œuvrant dans le cercle de Koulikoro. L’engagement de ses services est remarquable depuis leur implantation dans la région il y a plus de 10 ans dans le domaine de la planification familiale. Son cadre d’intervention va dans la même direction que la campagne JIGISIGI. Dans le cadre de la campagne JIGISI dans la région de Koulikoro et dans le district de Bamako, Nous avons rencontré Salimata Berthé prestataire clinique à l’AMPPF de Koulikoro.

JIGISIGI :
Nous sommes partenaires de JIGISIGI et nous travaillons en étroite collaboration depuis longtemps. Nous avons été d’ailleurs invités récemment à prendre part à la cérémonie de lancement de JIGISIGI au gouvernorat. Par ailleurs KJK nous a même doté de instrument de certaines méthode de planification notamment le DIU.
Les stratégies d’intervention dans les aires sanitaire:
Nous intervenons généralement à travers les stratégies mobiles et les stratégies avancées. La stratégie mobile est un véhicule médicalisé doté de tous les instruments confortables pour la prise en charge des patientes. Ce cas-ci concerne les localités non dotées de maternité rurale. Mais l’unité de Koulikoro, n’est pas détient pas encore de ce véhicule médicalisé, mais nous recommandons pour cela aux populations des localités concernées de se déplacer vers les centres de santé les plus proches pour les consultations et les prise en charges des patientes. Quant à la stratégie avancée, elle s’applique généralement aux localités où se trouves les maternités rurales. Mais avant de nous rendre dans la localité, nous informons les agents de relai sanitaire et le chef de poste du centre de santé concerné pour la mobilisation des femmes à la date prévue.
Les méthodes de contraception les plus sollicitées pour la planification familiale par les femmes :
En générales les femmes utilisent le dépôt injectable qui se renouvelle tous les trois mois. Mais certaines envient beaucoup, entre autres le Jadelle appelé communément « l’allumette » contractant de 3 à 5 ans, « l’implanon », piliplan, le préservatif ou « condom ». Par contre le DIU (Dispositif Intra utérin) est une méthode qui ne marche convenablement
Comparativement à 2017 :
Par apport à 2017, nous avons constaté un recul par rapport à l’adhésion des femmes aux méthodes de contraception. Cela est dû aux méthodes de planification de longue durée que les femmes utilisent ces derniers temps. Car celles qui se planifient avec ces méthodes l’an passé, ne seront pas concernées cette année dans le même espace sanitaire. Ajouté à cela, le fait que nous ne sommes pas les seuls intervenants sur le terrain dans le même cadre. Aisi, nous avons enregistré plus de 100 femmes planifiées cette année. Ce taux s’avère faible par rapport à l’an dernier où on a enregistré plus de 200 à la même période.
Les structures partenaires :
Nous collaborons avec le Centre de santé de référence de Koulikoro, certains CSCOM notamment, Kolèbougou, Souban, Koulikoro Ba, Masssala, Tienfala, brefs avec toutes les structures de santé de Koulikoro. Nous collaborons avec KJK particulièrement dans son projet JIGISIGI.
Les difficultés :
C’est généralement dans les campagnes que nous rencontrons les difficultés. Ces difficultés s’articulent toujours autours du comportement négatifs des hommes vis-à-vis de la planification. Car à présents les femmes se cachent pour accéder aux structures de santé pour contraception
Un appel :
Mon appel s’adresse toujours aux hommes. C’est d’accepter libérer les femmes à aller vers les méthodes de planification. Ce qui va à l’avantage de la famille et de toute la communauté.
Entretien réalisé par zouamana Nayté