Le développement passe nécessairement par le développement de la route a-t-on l’habitude d’affirmer. Cependant, le revers est que la construction d’une nouvelle route entraine souvent des conséquences sérieusement néfastes et frustrantes pour les populations riveraines. En premier lieux ont assisté régulièrement à des pertes en vies humaines à cause de la mauvaise conduites des usagers, mais aussi des inondations à outrance aux effets redoutables pour raison de la mauvaise planification des données relatives à la construction de l’infrastructure.
La nouvelle autoroute Koulikoro Bamako a été félicitée et apprécié presque par tous les maliens vue sa dimension, sa modernité, son confort en terme de mobilité sur la route et effet positifs pour le développement sociaux économique. La notoriété de cette infrastructure est même rentrée dans le registre de campagne du président de la république du Mali lors des mouvements de la récente élection présidentielle.
Les riverains du quartier de Souban sont à cet effet, les principales victimes de ce mauvais plan d’aménagement qui a accompagné le projet de construction de cette autoroute tant enviée. Cette période pluviale a mis à nu tout le caractère de négligence dont les maitres d’œuvre de la réalisation des travaux de construction ont fait montre. Les habitants du secteur manguéraie situé entre le Kolèbougou et Souban, un espace essentiellement marécageux, n’en diront pas le contraire. Il en ressort une absence totale de caniveaux de drainage d’eau. Les dernières pluies de cette période d’averse ont donné le signe de constipation du projet pour les populations riveraine. Les eaux stagnent dans les rues en occupant dangereusement les concessions. Certaines familles affectées ne savent plus à quel saint se vouer en ce période de forte pluie. Car les anciennes voies d’évacuation d’eau sont été obstruées par le nouveau plan de la route à l’intérieur de la ville de Koulikoro. Par ailleurs dans le même secteur du quartier, les voies d’accès des rues à l’autoroute ne sont pas respectées par le plan de construction. A ce niveau il ne ressort aucun plan d’aménagement de la ville. Les usagers sont contraints à cet effet à des détours pernicieux pour accéder à des bretelles propices d’accès à la voie principale.
Une situation qui a été décriée depuis le début des travaux par les populations auprès des autorités locales et l’entreprise chargée d’exécuter les travaux de construction. Mais aucun résultat positif n’est issu de ces interventions.
Cette grogne d’une partie martyrisée de la population par le bonheur commun interpelle fermement les autorités régionales et locales pour la recherche urgente d’une solution à ce problème affectueux de longue durée. Car on retiendra certainement qu’au fur et mesure on va vers l’accès aux services de la route, la situation se dégradera progressivement pour les habitants victimes de ces secteurs de la ville de Koulikoro. Quand on sait qu’au Mali, entretenir une route sort d’un parcours de combattant, encore les voies d’accès ou des canaux de drainages d’eau. Il urge donc de prendre de mesures appropriées pour doter ces quartier de caniveaux et de voies d’issu avant la fin définitive des travaux de construction de la route.
Validé. Nayté
