La Main passante: Nous serons tous rattraper par l’histoire au Mali; Qu’on le sache.
Le Mali est sous pression d’une perfusion provoquée malencontreusement par le comportement irréfléchi et mal assise par le peuple lui-même depuis de belle durée. Juste parce que l’avidité ventrale que nous avons cultivé au profit d’un besoin égoïste, nous guette de graduellement et continuellement dans le temps. A l’aube du coup d’état qui a renversé le régime confus d’IBK, les maliens ont prôné pour le changement et la refondation du Mali. Des attitudes qui passaient pour le crédo dans les langages communs. Cependant, un amère constat : « personne ne veut changer ». Il devenait flagrant en ce moment de voir que les maliens restent bornés sur leurs attitudes ventrales.
Ce qui précise clairement en effet que le Mali ne compte plus pour le Mali. Après les épisodes contestés de la désignation du président de la transition, du premier ministre et du comité national de transition par les militaires, c’est celui du président de la transition et chef de l’état, Bah N’Daou qui est pris pour cible par l’opinion nationale de par une déclaration ‘’Tant Fallacieuse depuis Abidjan’’, « La démission au centre » des manifestes. L’évidence est que les maliens partent encore diviser sur la question de l’avenir de la nation. Pour certains le président parle de la grève de l’UNTM, comme un comportement déplacé d’une frange du peuple malien. « Ce qui jouit de ses facultés mentales… ». Une provocation pour les travailleurs maliens qui revendiquent leurs droits. En Réplique de la bavure présidentielle, la centrale révoque la légitimité de la grève comme une manifestation intemporelle : « Il n’y a pas de moment pour revendiquer un droit ». La transition est une continuité de l’état. il convient de rappeler que la cessation de travail est un droit. Un droit qui conduit à un autre titre, de rester malien pour le Mali. Rester malien qui échappe au Mali, quand chacun défend sans petite parcelle au détriment de l’intérêt commun.
Yacouba Katilé patron de l’UNTM devient la bête noire de la haute administration malienne, parce qu’il a pris le risque de sacrifier même le panier de la ménagère au profit d’une envie de valoriser ce panier. Cela ne va pas sans choc pour une administration publique qui refuse en amont de prendre ses responsabilités à temps voulu de dire la vérité aux maliens.
Cette divergence, coûtera durement chèrement au Mali, quand nous savons que cette guerre stérile entre maliens profite ardemment aux prédateurs et aux vautours nés, dans le rang des mouvements terroristes et les partenaires véreux du Mali. Tout le monde traine une casserole quelconque quelque part au Mali. Faisons attention et faisons profiter le Mali.
Nayté