8 mars 2024: partenariat Ulshb-World Vision Mali : La deuxième conférence sur le mariage précoce à Kabala

Dans le cadre de la célébration du 8 mars 2024, le partenariat entre World Vision Mali et l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB), a donné lieu à une conférence-débat à Kabala. Suite logique de la première expérience du 8 mars 2023, la conférence de cette année avait pour thème national la représentativité des femmes dans la vie publique et politique au Mali.

L’ULSHB et World Vision ont, en plus de cette thématique nationale, débattu des acquis et défis du genre à l’université historique d’évaluer le chemin parcouru et se projeter.

Malgré la demi-journée du vendredi, la mobilisation dans la salle était grande dans un cadre participatif des uns et des autres. La démarche inclusive et le choix de la thématique avec des expertes aguerries ont été des locomotives pour faire de cet événement un franc succès. Les cadres de l’administration avec à leur tête le vice-recteur Dr. André Koné, la forte équipe de World Vision, les étudiants de  la Cité Universitaire de Kabala et le personnel de l’ULSHB ont su  relever le défis. Ainsi les organisateurs de la conférence dans une ambiance à la fois festive et pédagogique ont invité les étudiants, enseignants-chercheurs et autres à être des relais de la lutte contre le mariage précoce et autres défis liés au genre à l’école.

Tout un projet en attendant le 8 mars 2025 avec des stratégies et boussoles données par Dr. Kadidiatou Bouaré, Dr. Françoise Diarra, Flory Mononi, représentant du directeur-pays de World Vision et directeur du développement des ressources de World Vision Mali.

Le vice-recteur Dr. André Koné a salué l’engagement de ce beau monde pour cette journée du 8 mars tout en insistant sur la multiplication des rencontres du genre qui renforcent les capacités dans l’espace universitaire et au-delà.

Plus que jamais le partenariat ULSHB-World  Vision est un bel exemple d’esprit gagnant-gagnant pour un monde universitaire meilleur : sans famine, sans mariage précoce des jeunes filles et avec une politique du genre respectée.

 

Idrissa Diakité

Mali Tribune