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5e session de l’Agence de Développement Régional de Koulikoro : 2019 a confirmé la pertinence de la mission de l’ADR de Koulikoro dans la consolidation des acquis de la décentralisation et la promotion du développement régional dans la région de Koulikoro.

 

94 sur les 166 collectivités territoriales de la région de Koulikoro ont été touchées par au moins une activité d’assistance de l’agence de développement régional de Koulikoro en matière de maîtrise d’ouvrage. Cette information a été communiquée ce matin lors de la 5e session du conseil d’administration de l’ADR de Koulikoro tenue au conseil régional le 06 Février 2020.

Cette session a permis de faire le bilan de l’année 2019 et analyser et adopter le plan d’action de l’année 2020. C’était dans la salle de conférence du conseil régional de Koulikoro. La cérémonie d’ouverture était présidée par le président du conseil de cercle de Nara représentant le président du conseil d’administration empêché. Comme d’ordinaire, l’événement a noté la participation des présidents de conseil de cercle, des maires, les services techniques, le partenaire entre autres.

Cette 5e session du conseil d’administration de l’Agence de développement régional de Koulikoro ADR-K2 a été marquée essentiellement par plusieurs communications. Il s’agit notamment de l’examen et l’adoption du rapport annuel de performance 2019, l’examen et l’adoption du programme annuel de performance 2020, mais aussi du budget annuel de performance 2020. En fin les membres du conseil d’administration ont délibéré pour autoriser le président à conclure au nom du conseil d’administration entre 2 sessions.

En effet sur 116 collectivités territoriales de la région de Koulikoro, en 2019,  94 ont bénéficié d’au moins un appui soit 81% des collectivités  territoriales de la région qui sont  touchées par l’ADR. Ce taux a été en nette progression par rapport à 2018 où il était de 77%.

En termes de réalisation,  373 opérations d’assistance en 2019,  l’ADR a été très dynamique. Ce dynamisme lui a permis de réaliser 19 des 22 indicateurs de performance auxquels les ADR sont soumises soit un taux de performance de 86% contre 81% en 2018. De même, l’ADRK2 est parvenue à respecter ses engagements vis-à-vis du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation en réalisant les 5 indicateurs du contrat annuel de performance 2019 soit un taux de 100%.

Cette performance de l’ADR de Koulikoro a été manifestée surtout dans les domaines de l’assistance à la mobilisation des ressources financières internes et externes à hauteur de 53% des activités, de l’assistance à la planification et la mise en œuvre des opérations de développement sur 39% et dans une moindre mesure de l’assistance aux collectivités territoriales pour leur gestion à hauteur de 8% des activités.

La performance dynamique de l’ADR-K2 s’est concrétisée également par son rapprochement de plus en plus marqué au près des collectivités territoriale de la région. Un fait déterminé par un indice moyen de 3, 22 par an c’est-à-dire 3, 22 activités d’assistance touchant chacune des 116 collectivités territoriales de la région.

Il faut signaler en effet que le conseil régional a été la collectivité territoriale la plus appuyée par l’ADR-K2 au cours de l’année 2019 avec un indice de 17, reflétant ainsi la relation de travail et de confiance entre les 2 parties.

L’Agence de développement régional de Koulikoro a été également plus proche des collectivités des cercles de Kolokani, Dioïla, Koulikoro et de Kati. Un rapprochement qui s’explique à la fois par les nombreuses sollicitations que ces collectivités territoriales adressent à l’ADR, mais aussi par l’implication de l’ADR dans la mise en œuvre des projet/programmes intervenant auprès de ces mêmes collectivités territoriales comme ENABEL, SNGP, PEPA/GIZ. Par contre dans les autres cercles comme Banamba, Kangaba et Nara, la présence de l’ADR a été en dessous de la moyenne respectivement avec des indices de « 2,70 », « 2,3 » et « 2,00 ». Une situation qui s’explique par la faible sollicitation exprimée par ces collectivités territoriales, mais également par la dégradation de la situation sécuritaire notamment dans les cercles de Nara et de Banamba. Pour le cercle de Kangaba, la situation peut s’expliquer par la faible de partenaire technique et financier.

Sur un autre plan, il faut signaler que l’année 2019 a confirmé la pertinence et le Bienfondé de la mission de l’ADR dans la consolidation des acquis de la décentralisation et la promotion du développement régional.

La forte performance de l’année 2019 a été financée pour 62% par l’ADR elle-même à travers la subvention de l’Etat pour un montant de 177 298 039 F CFA et les contributions des collectivités territoriales pour 3 427 500 F CFA. Quant à la contribution des partenaires techniques et financiers, elle a été de l’ordre de 38% notamment 18% pour ENABEL (CEDI et l’IRC) 13% pour MALI-SNGP et 7% par PEPA/GIZ.

Après ces exposés, le programme de performance et le budget de l’année 2020 ont été présentés aux membres du conseil d’administration. Un budget qui se chiffre à 279 750 000 FCFA, dont dépenses de fonctionnement à 260 750 000 et dépenses d’investissement en 19 000 000 FCFA.

En fin les membres du conseil d’administration ont délibéré pour autoriser le président à conclure au nom du conseil d’administration entre 2 sessions.

Rappelons que les Agences de développement régional (ADR) ont été créées par l’ordonnance n°2015 017/P-RM du 9 avril 2015 dans toutes les régions du Mali et dans le district de Bamako. Le décret N°2015-0246/P-RM du 9 avril 2015 fixe leur organisation et leurs modalités de fonctionnement. Aujourd’hui, les ADR ont pour mission de favoriser le développement régional et local dans leur espace d’intervention. Elles sont chargées d’assister les collectivités territoriales dans l’exercice de la maitrise d’ouvrage du développement régional et local en ce qui concerne la planification du développement en cohérence avec les politiques publiques de l’Etat ; la préparation et la réalisation des opérations de développement pour l’amélioration des infrastructures, des équipements ou  des services publics aux populations ; la gestion des services des collectivités territoriales ; la mobilisation des ressources pour le financement du développement régional et local.

Nayté.

 

 

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