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Brigade des stupéfiants : saisie de plus d’une tonne de drogue au marché Dabadani

Lundi 21 mai 2018, le commandant de la brigade des stupéfiants le commissaire principal Mamoutou Togola et ses éléments ont effectué une descente sur le marché Dabadani au cours de laquelle, ils ont procédé à la saisie d’une importante quantité de drogue de tout genre et interpellé certains individus suspects.

 

La Brigade des stupéfiants de la police nationale a effectué une
saisie de 46 briques de cannabis et d’autres produits pharmaceutiques nocifs. Ce coup de filet a été mené par les hommes du commissaire principal Mamoutou Togola, commandant de la Brigade des stupéfiants.

Que sait-il passer ?

Nous étions le lundi 21 mai 2018 à 6 heures du matin, lorsque le commandant de la brigade des stupéfiants le commissaire principal Mamoutou Togola et ses éléments effectuent une descente sur le marché Dabanani. Au cours de laquelle, ils procèdent à la saisie d’une importante quantité de drogue de tout genre et interpellent certains individus suspects.

Selon le commissaire Togola, cette opération a été menée avec succès car elle a permis de découvrir un vaste réseau de trafiquants de plusieurs genres de drogue. À la suite d’un renseignement relatif au stockage des stupéfiants dans des magasins à Dabanani, une équipe dirigée par le commandant major Hamady Diarra, chef de la section recherche de la Brigade des stupéfiants, s’est rendue sur place. Ces éléments, explique-t-il, ont effectué des fouilles dans les quatre magasins suspects. À l’issue de ces fouilles, poursuit-il, ils ont découvert deux sacs contenant 46 briques d’herbe de cannabis et une quantité importante de produits pharmaceutiques illicites d’environ une demi-tonne.

À en croire le commandant Togola, les investigations sont en cours afin d’appréhender le ou les propriétaires des magasins et des produits saisis. Il s’est ensuite réjoui du succès de cette opération et promet de tout mettre en œuvre pour débarrasser Bamako de ces malfrats.

«J’appelle la population à plus de collaboration afin que nous puissions jouer pleinement notre rôle de sécurisation des personnes et de leurs biens», souhaite-t-il.

Les exploits du commandant Togola se multiplient depuis son arrivée à la tête de la brigade des stupéfiants en 2017, afin de mettre hors d’état de nuire les rebuts de la société ou de l’humanité.

Ousmane DIAKITE 

 

 

Journée internationale de l’Afrique : les dirigeants africains  ont lancé la zone de libre échange continental

 

Le Mali, à l’instar des autres pays africains, a célébré le vendredi 25 mai la journée internationale de l’Afrique, à l’occasion du 55è anniversaire de la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), actuelle Union africaine (UA), lors de laquelle la zone libre échange continentale a été lancée.  

D’entrée de jeu, le ministre des Maliens de l’extérieur Abdramane Sylla a expliqué que «c’est un jour mémorable, de souvenir et un jour où nous devons, surtout, sur la base récente des réformes engagées par l’Union africaine,  nous engager pour atteindre les objectifs nouveaux assignés à l’organisation. Il s’agit des réformes extrêmement importantes qui vont être sûrement le nouveau départ d’une Afrique indépendante, prospère qui construit par elle-même».

Il a par ailleurs rappelé que ces réformes constituent un certain nombre de chantiers. Le chantier de la gouvernance générale en Afrique et celui du développement économique. Selon M. Sylla, l’Afrique doit elle-même se donner aujourd’hui les moyens avec les prélèvements communautaires qui sont déjà institués pour pouvoir faire face aux différents financements de son économie et de ses différents programmes.

Il s’agit de rendre l’Afrique fluide en termes de liberté de circulation sur le continent. Il y a, à cet effet, une convention de protocole qui vient d’être signée par 27 Etats sur la libre circulation des personnes et des biens. Il s’agit de la zone de libre échange continental qui a été récemment signée à Kigali ; ceci doit permettre un grand commerce intra-africain. Un  commerce où chaque pays africain pourra contribuer et gagner suffisamment et faire développer le continent. «C’est la réforme telle que engagée qui nous interpelle… et nous devons chacun nous engager pour atteindre les objectifs tels que définis», a-t-il affirmé.

Selon le Haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya, «aujourd’hui 25 mai c’est le 55ème anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine qui est devenue Union Africaine en 2002. Nous célébrons cette journée chaque année, son objectif était d’abord la lutte contre le colonialisme, l’apartheid,  aujourd’hui la priorité de l’Union Africaine est le développement à travers l’intégration économique. Donc c’est un grand jour pour l’Afrique et ça nous rappelle l’ambition ultime qui est de créer un jour, comme le disent les jeunes ici, les Etats-Unis d’Afrique. L’intégration africaine est  une réalité qui se crée et se développe chaque jour. L’exemple est que nous venons de signer le mois passé la zone de libre échange continental, qui est un pas important et qui a été expliqué hier lors d’une conférence de presse et ce qui doit faire de l’Afrique un marché unique».

Aux dires de Makan Diallo, président de la jeunesse de l’Union africaine, «c’est un sentiment de fierté, de reconnaissance envers nos aînés qui ont eu l’initiative de créer l’Organisation de l’Unité Africaine en vue d’amener l’Afrique vers un seul Etat, une seule vision et les mêmes objectifs à partager. Célébrer cette journée ne fait que réveiller ce sentiment de panafricanisme, d’appartenance à notre continent et de continuer la lutte héroïque que nos pères fondateurs ont eu à mener dans les années 1945 jusqu’à l’aboutissement de l’OUA à l’Union Africaine aujourd’hui».

Et d’ajouter : «Qui dit avenir parle de jeunesse. Si cette jeunesse a conscience de son rôle et de son devoir, cela ne fait que nous réjouir. Nous jeunes de l’Union Africaine, nous nous sommes dit qu’il faut aller vers la vision de nos aînés, mais en menant des activités de sensibilisation, des forums, ainsi que d’autres activités en vue d’amener les décideurs de l’Afrique d’aller vers les Etats-Unis d’Afrique. J’appelle toute la jeunesse africaine, cette jeunesse consciente, et je pense que c’est dans l’unité qu’on peut gagner et on ne peut rien avoir sans travailler et suer. J’appelle cette jeunesse là à se joindre à nous  pour mener ce combat de liberté, de développement et d’intégration africaine.»

Korotoumou KARABENTA

Stagiaire

Le Reporter

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