Economie: On a découvert de l’or à Koulikoro.
Découverte d’une mine d’or à Koulikoro. Depuis une semaine c’est la ruée vers la commune urbaine de Koulikoro à la recherche de l’or dans le lit du fleuve Niger dont la une mine a été récemment découverte. Les responsables communaux affirment avoir connaissance de cette découverte minière, mais qu’aucune autorisation d’exploitation n’a été officiellement délivrée pour l’instant. Plus d’une trentaine de machines dragage est en activité sur le fleuve depuis cette découverte.
Longtemps soupçonnée de contenir de l’or le lit du fleuve Niger à Koulikoro a toujours fait l’objet convoitise. Impressionnant que cela puisse paraitre, une mine d’or vient d’y être découverte. Depuis une semaine, des centaines de personnes de tous les horizons du Mali affluent par jour par vagues successives vers la cité du Méguetan à la recherche du métal précieux.
Situé en face du quartier Souban, en plein dans le lit du fleuve, un village artificiel s’est érigé à la grande surprise de tous. Nous nous sommes rendus sur le lieu lorsque nous avons été mis au parfum de la nouvelle.
En faveur de la décrue du fleuve, le village artificielle dénommé SANOUBOUGOU, est situé à environ 8 00 mètres dans le lit du fleuve en face de l’espace culturel le ‘’BAKELE ‘’. Sur place toutes les installations démontrent que les occupants vivent dans la précarité et ne sont pas encore certains de rester longtemps sur le lieu. Devant dans sur l’eau, une masse compacte de machine de drag environ une trentaine noirci le paravent et dont le vrombissement assourdissant des moteurs témoigne l’ardeur des activités. Des restaurants et des boutiques naissent de façon inattendue laissant croire à la précision de la vie ici.
Nous avons pu rentrer en contact avec un nouvel occupant taisant son identité, est un maitrisard en sociologie du haut de la trentaine, est propriétaire d’une machine de Drag et une chaine de lavage d’or. Cet employeur de 7 personnes affirme que les choses de passent normalement bien de son côté. Installé depuis une semaine, il déclare l’effectivité de la présence de l’or sur le lieu. La moisson journalière peut dépasser souvent un gramme d’or par jour, mais dépend de la nature du terrain. Les pieds dans l’eau, il surveille une jeune dame qui s’articule au lavage des produits de dragage, un mélange de sable et de gravier. Le produit est roulé sur une planche de fer installé à la position oblique recouverte d’un tapis écorché de maille, sur lequel, elle fait couler le sable et le gravier avec la pression d’une grosse vague d’eau. Après plusieurs coups de manœuvre d’une tasse avec la main dans l’eau, elle ressort avec une substance noirâtre qui recouvre une tâche jaune cloitrée au fond de la tasse, c’est de l’or qu’elle présenta. La dame répète cet exercice plusieurs fois avant le retour de la machine de drag qui fait plusieurs tours dans le fleuve.
Selon notre interlocuteur, la machine de Drag consomme en moyenne 40 litres de Gasoil ne génère pas de problème l’instant. Le souci de collaboration avec les exploitants de sable et gravier s’estompe. Selon toujours l’interlocuteur du jour, ce rapport ne pose pas de problème car, les résidus du drag constituent de la matière première pour les exploitants de gravier qui s’en raffolent bien depuis le début des travaux d’exploitation d’or. C’est la chaine verticale
La question sur la légitimité de l’activité. Selon le maire de la commune, les exploitants ont pris contact avec la mairie. Mais pour l’instant, aucun permis d’exploitation ni d’autorisation n’a été délivré dans le sens de l’extraction de l’or dans la commune. Il a tout de même affirmé qu’après la grève des collectivités actuellement en cours, une rencontre se tiendra à la mairie pour examiner ce cas spécifique. Il a par ailleurs précisé que si l’activité n’a pas d’impact négatif sur l’environnement, notamment de matière polluante pour l’eau du fleuve que c’est une valeurs ajoutée au ressource de la commune urbaine.
A suivre…
Nayté.