Pas de panique : la visite corporelle pour la nouvelle vague de recrutement de la police à Koulikoro aura finalement lieu le 20 mars.
Grogne hier à Koulikoro des candidats retenus pour la visite corporelle du recrutement comptant pour l’incorporation de la police nationale. Ceux-ci protestaient vigoureusement contre le fait qu’ils n’ont pas eu l’accès au centre d’instruction Boubacar sada Sy où se tiennent habituellement les épreuves de visite corporelle. Selon les responsables de la commission d’organisation des épreuves, la liste nominative des candidats n’était pas disponible hier. Ils ont affirmé par ailleurs que contrairement à la date initiale du 18, les épreuves ne tiendront du 20 au 28 mars, mais cette fois ci à l’infirmerie de la protection civile de Koulikoro. Le quota alloué à la région de Koulikoro est de 193 postes.
Mise en panique hier à Koulikoro, les candidats retenus pour la visite corporelle du recrutement de la police nationale, à cause du fait qu’ils n’ont pas été autorisés à avoir accès au centre d’instruction Boubacar sada Sy où se tient habituellement ladite visite. Les candidats sont rentrés dans tous leurs états en dénonçant cette attitude des autorités militaires et civile en charge de l’organisation de cette épreuve. Car selon certains candidats, l’accès au centre a été conditionné à la présentation d’un badge. Chose démentie par un responsable militaire qui a affirmé que l’information a mal passée entre les intéressés et la commission d’organisation. Il a ajouté que la liste de candidats nominative des candidats n’était pas disponible avant la date précise : « quand la liste sera disponible, les candidats seront introduit nominativement par la même visite » a-t-il signalé.
En ce moment sur une liste affichée sur les lieux indiqués (19/03/2019). Il est déclaré que les épreuves de la visite corporelles se tiendront du 20 au 28 Mars prochain, mais cette fois au niveau de l’infirmerie de la caserne de la protection civile de Koulikoro.
Il faut rappeler que la situation actuelle sécuritaire, après l’attaque du 24 Février dernier qui a visé le camp de Koulikoro, contraint les responsable du camp à radicaliser les mesures sécuritaires particulièrement les contingents européens logés dans ce camp.
Nayté