CRISE DU NORD DU MALI : Le gouvernement du Mali scelle un pacte pour la paix avec les signataires de l’accord d’Alger et la Coordination des Mouvement de l’Azawad
Le gouvernement du Mali, à travers le ministre de la Cohésion sociale, de la paix et de la réconciliation nationale, a signé, en début de cette semaine, un pacte pour la paix avec la plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger et la Coordination des mouvements de l’Azawad. Dans le document dont nous détenons une copie, le gouvernement du Mali compte, à travers ce pacte, accélérer la mise en œuvre de l’Accord de paix issu du processus d’Alger, conformément aux articles 2 et 4 dudit Accord.
Ce pacte auquel la plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger et la coordination des mouvements de l’Azawad ont armé leur adhésion a permis au gouvernement du Mali de réarmer son engagement avec le soutien de la communauté internationale d’accélérer la mise en œuvre intégrale et inclusive de l’Accord, essentielle à la stabilité du Mali, ainsi qu’à la région sahélosaharienne. Les engagements du gouvernement Dans ce pacte pour la paix au Mali, le gouvernement a pris plusieurs engagements. D’abord, dans le cadre de cette mise en œuvre accélérée, il a pris l’engagement effectuer un point de situation des actions prioritaires de la feuille de route du 22 mars 2018, en identifiant notamment les obstacles persistants et s’assurer que ces actions prioritaires sont réalisées ainsi que les critères de suivi de mise en œuvre de l’Accord remplis dans le temps imparti. Ensuite, le gouvernement a promis de poursuive la mise en œuvre des reformes clés, avec toute la diligence requise, notamment dans le cadre de cet Accord, relatives aux questions politiques et institutionnelles, à la défense et à la sécurité, au développement socio-économique et culturel ainsi qu’à la réconciliation, à la justice et aux questions humanitaires, et ceci en conformité à la résolution 2423 (2018). D’autres engagements ont également été pris par le gouvernement du Mali. Parlant des mécanismes de mise en œuvre et de suivi, le gouvernement et les signataires se concerteront dans un cadre créé à cet eet. Selon le document, en cas de divergence dans la mise en œuvre de l’Accord, les décisions et les arbitrages de la médiation internationale auront un caractère exécutoire, en vue d’accélérer la mise en œuvre dudit Accord, conforment à l’article 52.
Source: Le Pays