Koulikoro:L’ONG TOSTAN informe les femmes leaders d’association et les jeunes sur la prise en charge des victimes des violences basées sur le genre.
10 femmes souffrantes des conséquences des violences basées sur le genre notamment de la fistule obstétricale ont été identifiées dans la région de Koulikoro dont 7 ont été prises en charge par l’ONG TOSTAN durant les 10 derniers mois. L’information a été donnée ce matin (26/09/2018) à Koulikoro lors de l’atelier de partage avec les associations de femmes, jeunes et les services déconcentrés pour leur implication dans la lutte contre les violences basées sur le genre. La rencontre vise à informer les participants sur le mécanisme de prise en charge gratuite des cas signalés de victime liée au VBG, mais aussi de l’implication dans la mise en œuvre du projet. Une cinquantaine de personnes prennent part à cet atelier organisé par l’ONG TOSTAN avec l’appui de l’UNFPA.
La salle de conférence de la direction régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille de Koulikoro a abrité ce mercredi 26 septembre 2018, une journée de partage avec les associations de femmes, de jeunes et des services déconcentrés de l’état. L’objectif de la rencontre visait essentiellement à renforcer l’implication des participants dans le processus de la mise en œuvre du projet « Accélération de l’abandon de l’excision et d’autres pratiques néfastes à Koulikoro ». Pour ce faire la journée consistait à mieux imprégner les participants sur les activités et les résultats atteints par le projet. Par ailleurs elle informe sur le mécanisme de prise en charge gratuite des cas de survivantes des violences basées sur le genre.
Les participants sont venus des différentes zones d’intervention du projet dans la région de Koulikoro, notamment des cercles de Koulikoro, Dioïla et Banamba. La cérémonie était présidée par l’adjoint du préfet de Koulikoro Mr Alassane Maiga. Etaient à ses côtés, le coordinateur national de l’ONG TOSTAN, Moussa Dillo et le représentant de la directrice régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille de Koulikoro Mr Sanakè Traoré.
L’exerce des travaux de la journée de partage a été marqué par la présentation des résultats atteints durant les 10 derniers mois par le projet dans les différentes localités d’intervention. Il s’agissait également de la présentation des enseignements appris et les perspectives à envisager par le projet. le clou des travaux, c’était les discussions en grand groupe sur les rôles que peuvent jouer les participants sur le mécanismes d’indentification de référencement et des prises en charges des cas de survivantes des violences basées sur le genre. Un aspect assez important dans le cadre du projet, car il faudrait passer par une confidentialité dans le repérage des victimes afin de les rassurer en toute confiance pour leur adhésion.
Selon Moussa Diallo actuellement une dizaine de femmes sensées être victimes des violences basées sur le genre notamment des fistules obstétricales dont 7 ont été prises en charges gratuitement et ont été dotées de kits d’insertion dans leurs localités respectives. Il a ajouté que 3 autres sont voies d’arriver à l’opération et seront également prise en charge. Cette réussite est un chemin rassurant et qui interpelle vers une implication massive de la population de tout bord afin de donner l’alerte confidentielle des personnes qui vivent avec les séquelles des violences. C’est pourquoi dans sa déclaration d’ouverture des travaux, le représentant du préfet a invité les participants à une ouverture d’ouverture d’esprit et leur forte implication pour mettre fin à toutes les formes de violences sur le genre dans la région de Koulikoro.
Les femmes ont en effet pris l’engagement devant l’autorité, l’abandon effectif de tout genre de violence sur le genre dans leur localité. Le préfet adjoint a promis de rendre visite à ces femmes qui se sont engagées pour vérification de la promesse tenue.
Zoumana Nayté et Awa Diarra Stagiaire