Pouvoir d’IBK II : les ministres chargés du dossier de l’HUICOMA sont éliminés du gouvernement de prolongation
La plupart des ministres du gouvernement malien actuel ont été reconduit à leur poste ou occupent un nouveau poste ministériel. En tout cas la majorité a continué dans le gouvernement actuel après l’élection du président de la république pour son second mandat. Celui-là même qui a félicité et reconduit le premier ministre Souleylou Boubye Maiga, pour sa brillante réussite dans sa réélection.
De constat général de l’opinion publique malienne, les ministres retenus dans le nouveau gouvernement, sont ceux-là qui se sont manifestement montrés poignants dans la réélection du locataire de Koulou. Ils sont allés de front et à visage découverts sans retenus pour rencontrer la population et pour défendre devant elles, la cause réelle du président sortant. Certains ont employé des gros moyens, avec des dépenses exorbitants afin de retenir l’attention du peuple malien en faveur des idéaux de IBK. Des clubs de soutiens ont été les stratégies de certains pour se faire valoir dans la campagne électorale. Ceux qui n’ont pas eu la chance de faire montrer publiquement ou qui n’ont pas donné bonne impression et de bon résultats dans leur localités ou dans leur fiefs ont été éliminés de la prolongation de leur mandats ministériels. C’est pourquoi on estime que c’est un « gouvernement de récompense ».
A Koulikoro par contre, la malédiction a été ceux-là dont la gestion du dossier de la crise de l’HUICOMA a été confiée. Il s’agit de l’ex ministre du développement industriel Mohamed Ag Ibrahim, le ministre porte-parole à l’époque Abdel karim Konaté AMPE, le ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille Mme Traoré Oumou Touré, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle Maouloud Ben Katra, le ministre des maliens de l’extérieur Dr Abdramane Sylla, ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire Hamadoun Konaté, le ministre de la fonction publique Mme Diarra Raki Talla, le ministre de la santé et de l’hygiène publique Samba Sow. Ces différents éléments du gouvernement malien de l’époque se sont vus confier ce brulant dossier qui épinait le pouvoir en place. Des cortèges ministériels qui sillonnaient les rues de Koulikoro comme des ambulances médicalisées pour uniquement mentir à la population de Koulikoro par rapport à l’évolution du dossier dans les coulisses du gouvernement. Plus de 7 missions ministériels ont écumé les rues et boulevards la ville de Koulikoro avec au centre le ministre du développement industriel qui devenait pour l’occasion le plus grand orateur Bamanan.
Les ministres survivants de la crise de l’HUICOMA
Selon les esprits bien avertis de Koulikoro, les ministres impliqués dans la gestion de la crise de l’HUICOMA ont été atteint par la malédiction des femmes de Koulikoro qui ont été battues et gazées par les policiers lors de la marche de protestation organisées à Bamako le 05 janvier 2018. Quand celles-ci ont ambitionné de marcher torses nues sur Koulikoro pour exprimer leur désarrois par rapport à la situation de la crise, elles ont été accueillies par un infaillible dispositif policier qui n’a pas hésité à arroser ces dames de gaz lacrymogène. Une situation qui provoquera un véritable creuset de malédiction de la part des femmes Koulikoroises victimes du système contre le pouvoir en place. Les ministres qui ont menti à la population, ont été ciblés particulièrement par le courroux des femmes dont certaines se sont dénudées publiquement pour maudire le pouvoir et son système. Si le président de la république a échappé à ses malédictions notamment dans le cadre de sa réélection, les principaux ministres concernés en ont eu à leur compte. Seuls les ministres Hamadoun Konaté, Raki Talla et Samba Sow ont sont passés par les mailles de cette malédiction infernale des femmes de l’HUICOMA et par extension, la population de Koulikoro.
Comment ceux-ci ont survécu à cette malédictions et participent au gouvernement de prolongation ? Allons y savoir !!!!
Nayté